... pour formaliser sa stratégie et bien vendre.
On oppose souvent ces activités sans se poser la question de leur différence et de leur complémentarité. Les réunir permet de comprendre qu’ils représentent deux outils d’accompagnement du chef d’entreprise et du salarié.
La formation
Elle donne (le plus souvent collectivement en inter entreprises) les outils, méthodes et connaissances ; loin des clichés, le commerce comme le marketing sont des métiers techniques. Par exemple, comment bien vendre sans maîtriser la négociation client ?
Au cours des sessions sont (ré)appris ce qui fonde les choix d’une action cohérente. Se contenter de multiplier les initiatives sans s’appuyer sur une base théorique, sur des objectifs précis et datés revient à faire du sur-place, à ne pas comprendre ses résultatrs, réussites comme échecs.
Le conseil
Il s’appuie sur la formation pour individualiser et mettre en oeuvre, pour trouver son modèle. Il valide lors d’un bilan (audit) le degré de compétence, le niveau des acquis méthodologiques et techniques. A partir de là, se déploie stratégie et plan d’actions. Le véritable conseil suit la réalisation de ce qui est prévu, anticipé. Il s’engage et prend le risque du résultat à terme.
Ainsi s’articulent deux moyens qui ne sont pas à confondre et ouvrent la possibilité de ne plus rester seul(e) face aux problématiques commerce & marketing.
DISTRIBUTION,
LA LEÇON DE BOMPARD
Un plan à 5 ans
En poste depuis 6 mois, le bon docteur Bompard vient d’administrer à Carrefour, une cure réformiste dont il a le secret (suppression de 2% des emplois, cession ou fermeture des magasins Dia, économies drastiques, refonte de la culture d’entreprise) : ce plan à 5 ans a le mérité de poser un regard pertinent sur l’évolution de la grande distribution et sa nécessaire réforme face notamment à l’explosion du e-commerce.
3 axes majeurs
Trois axes dont tout le monde peut s’inspirer :
– se recentrer sur la proximité source de plus d’attractivité (pour Carrefour, réduction de la surface des hypermarchés, création de 2 000 magasins de petites tailles ; leçon : le consommateur recherche un contact plus direct, plus commerçant avec ses lieux d’achat ; vivent les supérettes, les circuits courts et indépendants) ;
– développer internet (pour Carrefour, devenir omni canal à l’instar d’Amazon qui lui cherche à s’emparer de magasins physiques ; leçon : le web est bien un tuyau de distribution à investir à long terme) ;
– investir dans la qualité produits (pour Carrefour, valoriser le frais traditionnel, le local, multiplier par 4 le poids du bio en s’appuyant sur ses marques de distributeur MDD plus accessibles et devenir leader mondial de la « transition alimentaire » ; leçon : que rajouter ? Le producteur et son produit reviennent au centre des attentes des acheteurs mis