UN PAYSAGE FRAGMENTÉ.

Des réseaux prescripteurs et uniformisés.

Le net connaît aussi la concurrence : sans cesse dépassés par de nouveaux acteurs, des fonctionnalités innovantes qu’ils sont souvent réduits à reprendre, les grands acteurs (Twitter, YouTube, Instagram, Tik Tok, sans parler de Facebook) se copient au point de tous se ressembler.

Confronté à un contexte beaucoup moins porteur, ils tentent de rebondir quitte à abandonner ou brouiller leur modèle, leur image originale (passage au payant, sur individualisation, segmentation, etc.).

Pour les entreprises, pour les agences de communication et de publicité, cet éclatement d’un marché jusque-là restreint et facile à lire, induit une évolution des contenus et des stratégies.

Surtout, les « jeunes » consommateurs très au fait des modes de fonctionnement des réseaux (prescription, promotion, profilage), sont plus difficiles à convaincre, à capter.

Pour les spécialistes (lire ici l’article de Jean-Noël Buisson), la vraie manière de les séduire se résume en « un triptyque : sincérité, transparence, authenticité. » Sous le feu opaque des algorithmes, le marketing ne peut se contenter de langage formaté ou de message simplificateur : il est nécessaire de déployer du fond, du sens et des valeurs réelles et prouvées. Ainsi les labels, les récompenses, les articles de presse même, ne valent que s’ils sont reconnus par leurs cibles.

La communication prise largement, se retrouve à la limite du tournis : toujours plus de supports et de canaux, de plus en plus communautaires, de moins en moins faciles à toucher.

L’IA (intelligence artificielle) qui arrive comme une nouvelle lame de fond, peut aussi balayer l’existant, les réseaux, la réalité elle-même.

Pour le vin, toujours plus de possibles.

Comme le montre la dernière étude Sowine (à retrouver ici), les consommateurs de vin utilisent peu le digital pour acheter et ce segment du marché bien que significatif, ne se développe plus.

Pourtant, l’explosion des voies de communication, le coût encore modeste du gain de clients et surtout le rassemblement des utilisateurs en communautés très identifiées, rend passionnant l’exploration de modèles : la difficulté tient à ce que chacun doit trouver sa spécificité, effectuer des choix qui, en fonction de son identité, de ses objectifs, vont se révéler quasi uniques et non reproductibles.

On comprend là tout l’intérêt et la limite du net : tout le monde peut s’y faire une place ; mais personne ne peut garantir le chemin à prendre ni le résultat à atteindre. Une chose paraît sûre : les vignerons ont leur chance tant le lien personnel avec le consommateur est essentiel. A eux de saisir cette opportunité !

                 

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