UN BILAN SAUVÉ PAR DES PROJETS INTÉRESSANTS ?

2019, année noire

Peu d’exposants, des parkings clairsemés, une aura internationale bien faible et une comparaison cruelle avec ses concurrents : 1 600 stands officiels (plus de 2 000 pour Wine Paris et de 6 500 pour Prowein), passage sous les 30 000 visiteurs (au dessous de Wine Paris et deux fois moins que Prowein), 30 pays touchés (60 à Prowein) et deux éditions consécutives à -30 et -40%.

Même le nombre de « rendez-vous qualifiés » affichés (2 300) semble maigre pour 4 jours de travail.

Ce recul historique conduit le nouveau directeur du salon à enterrer la hache de guerre avec Wine Paris : il n’y aura pas deux salons français en 2020 à Paris, les deux manifestations se « jumèlent » (pour ne pas dire que l’une absorbe l’autre). L’espoir est de voir (re)naître un grand évènement français annuel.

Alors quid de l’avenir de Vinexpo ?

Un nouveau directeur réaliste et ambitieux

Symbole de la chute du salon créé en 1980, l’absence de directeur depuis de longs mois, a enfin été comblée juste avant le démarrage de l’édition 2019 : Rodolphe Lameyse qui présidait aux destinées de Food & Hotel Asia, le plus gros salon professionnel du secteur alimentaire et hôtelier, prend les rênes du groupe Vinexpo.

A peine nommé, il prend conscience des enjeux, propose de refonder Vinexpo sur points forts (bio et environnement, évènementiel et luxe, business) tout en l’inscrivant dans le calendrier économique bordelais : un rapprochement avec la période des primeurs pourrait ainsi redonner sens, image et impact international.

Souhaitons qu’il permette à Bordeaux de rester la capitale mondiale du vin, statut que lui offre avec évidence, son image mondiale.

                 

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