Sur une surface de vignes plantées toujours très stable (en forte baisse si on enlève la Chine peu propice à fournir des données fiables), la production mondiale se maintient autour des 270 millions d’hl.

La consommation s’établissant en croissance lente autour des 244 millions et les besoins de l’industrie (alcools issus de vin, vinaigres, …) à +/- 33 millions, le marché reste structurellement sous-productif ; situation perturbante pour les vignerons qui ont du mal à vendre mais réelle : elle démontre la fin du marché comme équilibre de l’offre et de la demande pour un produit non essentiel.

L’export a repris sa marche en avant et représente 43% des vins consommés.

Espagne et Italie maintiennent leur leadership en volume, cette dernière présente aussi une des plus belles croissances en valeur.

Première exportatrice en valeur, la France voit ses volumes décrocher (et sa part de marché s’effondrer) ; cela produit une double effet ciseaux :
-en une dizaine d’années, le chiffre d’affaire a explosé de 78,5% alors que les volumes baissaient de 5,6% (alors que le marché lui augmentait de près de 50%). Premier effet, comment prolonger cette tendance sans risquer une rupture ?
-en conséquence, le prix moyen des vins français à l’export a bondi de 89%, passant de moins de 4€ le litre à près de 7€ ! La capacité à payer du consommateur risque d’être mise à mal.

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