UN MÉTIER RENOUVELÉ.

On me demande souvent de définir mon métier, de le qualifier. Bien sûr, je suis un « consultant » (lire qui-suis-je ?) qui accompagne les entreprises et organisations de la filière viticole. Dans ce cadre, j’ai dès 2006, compris l’importance de la compréhension du contexte de marché ; c’est pourquoi chaque année j’analyse la situation de la planète vin, principalement à partir des études et statistiques de l’OIV (Organisation Internationale de la vigne et du vin), à retrouver ici.
Cette façon d’être dans le monde s’est heurtée depuis peu, à un déni, un refus de partager un regard sur le marché. Comme si cette approche stratégique pourtant commune, devenait radicale ; si je dois assumer une forme de radicalité, je la définirais comme l’absence de peur : elle part d’abord des drames humains que j’éprouve chaque jour ; elle cherche donc le changement, loin du pragmatisme qui se contente d’une adaptation à un réel pourtant améliorable, dépassable.
Choisir.
Je me choisis des point de forces en fonction – je l’espère – de mes compétences :
-la vérité, c’est-à-dire la compréhension du réel par les faits, les données, les chiffres, les études ;
-l’analyse libère alors des à priori pour retrouver un ou des chemins d’action et d’espoir, de progrès ;
-l’accessibilité, donner sans calcul la possibilité de comprendre, d’acquérir des outils et méthodes pour avancer sur ces chemins ;
-l’empathie, l’écoute, le respect de l’autre dans son état et ses différences.
Je ne néglige pas le droit, c’est-à-dire le cadre qui borne nos attentes, les inscrit dans le collectif, le vivre ensemble.
Agir.
Cette »profession de foi » professionnelle ne dédouane pas de la concrétisation : il me faut suivre les résultats de qui a été établi après un bilan et le plan d’actions.
Quand on met les mains dans le cambouis, le risque augmente, celui de l’échec comme celui de la réussite. Je ne le réfute pas. Cette culture du résultat et du concret permet d’aider chaque vigneron.ne à acquérir un véritable sens de la vente.
Il reste une question à vous poser : « comment voulez-vous vous en sortir ? ». Prenons le temps d’en discuter, ensemble.
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