Adossée au fonctionnement naturel des écosystèmes, l’agroécologie permet de diminuer l’impact des cultures sur l’environnement, tout en préservant les ressources naturelles. Elle s’appuie sur la nature et ses capacités de renouvellement comme facteur de production. Ainsi, enrichir une rotation des cultures par divers végétaux peut contribuer à enrichir le sol, implanter des haies et des bordures offre un abri aux organismes utiles, auxiliaires du paysan, cultiver des légumineuses permet de capter l’azote de l’air, de le restituer aux autres cultures et de réduire d’autant l’apport en engrais artificiels, etc.

L’agroécologie réintroduit de la diversité dans les linéaires de production agricole. Elle restaure notre mosaïque paysagère et permet de préserver les ressources en eau. Pas toujours bio , elle oeuvre à une cohabitation plus harmonieuse de la parcelle agricole avec le territoire, en favorisant la biodiversité et en préservant les sols pour mieux les nourrir grâce au paillage, aux engrais verts ou baissières par exemple.

La permaculture qui met en pratique les grands principes agroécologiques, va plus loin. Portée par une philosophie qui relie tous les organismes vivant dans l’écosystème, elle implique la construction d’installations humaines durables et résilientes.

Texte & image : Osaé