D'AUTRES VOIES POSSIBLES.
Depuis de longues semaines, la presse relaie sans nuance, les malheurs réels ou supposés de la filière viticole française : de l’arrachage massif demandé à Bordeaux (vrai) à la déconsommation (faux), de la baisse du bio (faux encore) aux frames humains vécus par nombres de vignerons délaisses (vrai hélas),… tout concoure à ruiner le moral et surtout à donner une vision univoque et équivoque de la situation.
Dans son article « La France produit-elle trop de vin ? », Catherine Gerbod a le mérite de prendre du recul et d’interroger les alternatives à la posture monolithe qui voudrait que la solution unique passe par la réduction de la production, une adaptation de l’offre à la demande.
Des voix différentes.
Jean-Marie Cardebat, professeur d’économie à l’université de Bordeaux et président de l’European association of wine economists (EuAWE), Michel Chapoutier, président de l’Union des maisons et marques de vin (UMVin), Joël Boueilh, président des Vignerons coopérateurs, Robert Joseph, journaliste britannique, éditorialiste du média Meininger’s Wine Business International, apportent leur vision du contexte et offre des pistes de relance positives.
Des liens vers d’autres publications récentes enrichissent le tout.
Si je suis aussi interrogé, ce n’est pas à mes yeux ce qui donne de la valeur à l’article ni même la raison du rapport que j’en fait ici. J’appelle juste de mes vœux ce débat : je suis loin de partager tous les avis présentés mais ils vont tous à rebours de ce qui est répété comme étant inéluctable.
Ouvrir la discussion, confronter les choix, se nourrir des compétences et des expertises devraient permettre de trouver un bon compromis pour s’extraire des difficultés du moment.
Merci donc à Catherine Gerbod et à Réussir Vigne pour en esquisser les prémices.
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