UN METIER HUMAIN.

Vins&Ventes conseil

Le conseil dans la tourmente.

Chaque fois qu’une entreprise internationale de conseil se retrouve « piéger » dans une affaire, le concept même de conseil se retrouve interroger voir remis en cause. Alors même que tout le monde (états, collectivités, élus, chefs d’entreprises) fait appel à ce type de cabinets, leur émergence en politique s’apparente à une manipulation.

Pourquoi, pour quelles obscures raisons, payer (très cher) une ressource qui devrait exister en interne ? Pourquoi ne pas rendre public le travail, leurs études, rapports et recommandations ?

Cette suspicion s’ancre dans notre histoire contemporaine au vu des résultats visibles des interventions des consultants : licenciements, approche aggressive de l’encadrement, performance, … comme s’ils servaient toujours les mêmes intérêts, loin du bien commun, ceux de l’actionnariat et du profit à court-terme.

De là vient le iatus. De cette façon d’appréhender une activité.

Revenir à la définition du métier.

Pourtant le conseil désigne une tâche multiple et ‘noble’ basée sur des ‘résolution mûrement pesées’, sur la détermination à aider, à assister, à guider quelqu’un ‘dans la conduite de sa vie et/ou de ses affaires’.

Spécialiste d’un marché, d’une fonction, le conseiller donne avis, transmet outils, méthodes et techniques propres à soutenir et améliorer l’activité.
Comme je l’ai souvent rappelé (lire ici), la réalité est souvent autre, déviée de ces objectifs initiaux : pour beaucoup, il s’agit plus de produire des modèles à reproduire indifféremment partout, voir de répéter aux décisionnaires le discours qu’ils veulent entendre. Le conseil revient alors à reproduire des schémas identiques, à s’adapter avec pragmatisme, idéologie dominante qui empêche de changer un réel insatisfaisant.

Alors quoi ?

Le conseil moderne s’approche plus de ce qu’on nomme coaching : il s’agit de révéler les capacités, les modèles, non d’imposer des cadres pré établis ; il s’agit de conduire à la mise en oeuvre, à la formalisation des choix qui restent ceux de la personne, de l’entreprise.

Le résultat n’est jamais celui du conseiller (du coach) ; cette humilité donne la valeur humaine de l’intervenant extérieur. Il montre le possible, il offre des alterntives, des choix et permet, rien de plus.

Il ne peut plus se maintenir un système ou les ‘sachants’ dirigent les supposés ‘apprenants’ ; une collaboration seule ouvre les chemins de l’amélioration, de la réussite. Cette ‘leçon’ ne vaut pas les milliards dépensés pour se donner bonne conscience ou se construire une image…

                 

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