MOTEUR D'IMAGE EN PANNE DE VENTES

Des bulles à deux vitesses.

Champagne qui pleure, Crémants qui rient. La situation des bulles françaises pourraient se résumer ainsi, à cet ajout près que les pétillants en vins de France présentent une situation contrastée, les marques souffrent en grande distribution et éclatent à l’international.Au-delà, il convient ce comparer avec le contexte marché des effervescents.

Un marché en pleine (r)évolution.

En France, les bulles recrutent de nouveaux consommateurs (2,2 millions entre 2018 et 2024, soit +5,6%) qui sont en plus réguliers (près de la moitié en boivent tous les mois).

À l’international, la tendanceaccentue encore le remplacement des vins rouges tranquilles par les effervescents (au même tire que par les blancs tranquilles).

La France n’a pas su profiter de cette situation qui a été dopée par l’arrivée massive et soudaine quoique préparée depuis des années, d’un néo-acteur, le Prosecco.Et il est fort à parier que ce n’est qu’un début ; outre que l’Italie poursuit sa politique de plantation (relire ici), elle souhaite s’engouffrer derrière ce leader pour valoriser ses AOP traditionnelles Lambrusco, Asti et surtout Franciacorta, concurrent direct du Champagne.

L'alternative économique, un phénomène connu.

Substituer un produit parce qu’il ne porte pas (ou plus) mes valeurs, mes engagements, mes nouvelles expériences de consommateur, transforme le marché des bulles.

Symbole absolu de vin festif, statutaire et incontournable, le Champagne a délaissé les évolutions de fond de son marché – labels environnementaux nature, bio, terroir et petits producteurs, circuits courts traditionnels, moments de consommation. Trop engoncé, il a été de façon très paradoxale, dépassé par un vin aux mêmes caractéristiques (industrielles), le Prosecco qui a su tout jouer sur une tendance, le cocktail (le fameux Spritz).

L’accessibilité prix a fait volé en éclats le mythe bien installé des vins effervescents en tant que « luxe ». Surtout, le Prosecco a crédibilisé la conquête à venir du monde par des bulles modernisées : pet’nat plus « funs » et bio, appellations plus artisanales, pétillants plus libres… même 0, sans alcool.

La concurrence exacerbée peut « réveiller » les bulles françaises ; elle permet aux vigneron.nes de trouver de nouveaux débouchés. Si le cadre des contraintes ne se maintient pas tel quel, exigeant par exemple, 18 mois entre la vendange et la mise en marché d’une bouteille de crémant.

     

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