Des hypermarchés de moins en en moins attractifs + une loi (Egalim) qui plafonne les promotions + un leader (Bordeaux) qui ne cesse de dévisser + un événement vieux de 46 ans et n’a subit aucune réelle évolution = une chute qui s’accélère.

Chacune de ces causes ne peut expliquer seule une perte de près de 10% des ventes en volume cette année ; comme beaucoup de distributeurs l’affirment de plus en plus haut, le rayon vins pose problème : moteur d’image et de fidélité pendant des décennies, fer de lance par exemple de la mutation de Lidl, il a besoin aujourd’hui d’une vraie remise à plat.

Le tout prix a vécu : sous l’effet législatif et face à la désaffection des consommateurs pour les 1ers prix, l’aide à la revente devient la clé de la réussite. D’abord au travers d’une sélection de vins qui ait du sens (se différencier, raccourcir les circuits, valoriser les vins de producteurs et les exclusivités). Ensuite en expliquant les différentes références, les labels, les moments de consommation. Enfin, en mettant en scène et en animant : quoi de mieux que le vin pour créer du lien, de l’occasion, de la rencontre.

Le consommateur doit se retrouver au centre des préoccupations des fournisseurs et des acheteurs : dépasser la problématique du prix, s’ancrer dans les nouvelles modes, s’ouvrir aux jeunes (et aux femmes), permet de relancer l’intérêt autour du vin.