PROWEIN, VINITALY, WINE PARIS, ...
Un article de Wein.plus (à lire ici), le souligne : après la crise du Covid, les salons professionnels ont-il un avenir ? Déjà, ils paraissaient très coûteux, chronophages et au final d’une efficacité toute relative. Trop d’exposants, trop peu de visibilité et une tendance à ne s’occuper que des entreprises établies les plaçaient sur la sellette.
Depuis deux ans, les acteurs du marché, acheteurs, vignerons, commerciaux, ont (re)découvert la possibilité du contact direct via le digital : la visio n’est pas parfaite mais elle réduit les dépenses, la fatigue et l’empreinte carbone !
Les réseaux sociaux (LinkedIn, Xing, WhatsApp, etc.) permettent une mise en relation rapide. La rencontre, l’indispensable contact physique, peut intervenir une fois toutes les démarches préalables terminées (dégustation, compréhension des stratégies et besoins réciproques notamment).
Le digital comme seul horizon ?
Pour autant, les salons sont-ils condamnés à disparaître ? Bousculés par un changement comportemental que la crise a accéléré, ils peuvent retrouver leur place, à condition de se redéfinir ou de revenir à leur objectif initial.
Ils se doivent d’offrir un lieu de rendez-vous opérationnels qui évite les tournées (pour le coup plus longues et plus chères) : pour cela, limiter le nombre d’exposants semble un préalable indispensable (comment malgré leur 70 000 visiteurs, Prowein peut-il garantir à ces participants un nombre de contacts suffisants alors que leur nombre a explosé pour dépasser les 7 000 ? Le ration visiteurs / exposants ne peut être aussi faible).
Ensuite, ils peuvent aider et soutenir la prise de rendez-vous avant salon : les outils digitaux ont montré leur intérêt lors des salons virtuels.
Enfin, si les organisateurs ne sont pas des philanthropes, ils leur faut intégrer leur environnement territorial : offrir un hébergement accessible, des transports faciles, des évènements coordonnés.
A ces conditions (bien d’autres pourraient s’y ajouter, celles décrites ici n’en sont que les bases), le salon durera comme instrument de développement commercial tout autant que comme vitrine d’image.