LES RESSOURCES SANS LIMITE DE LA FILIÈRE VIN.

Un trésor perdu ?

Souvent accusée de mono productive intensive, la filière viticole recèle de quantité de « sous » produits qui permettent à la fois de diversifier sa valorisation et de contribuer à la préservation de son environnement.

Sans parler d’investissements lors et industriels pour des no low (sans alcools), le vin lui-même se déploie en couleurs et types peu ou pas assez utilisés, le blanc sec et les bulles (crémants, vins France) en tout premier lieu.
Exemple du bordelais (pour les blancs).

Sur greffage, restructuration du vignoble, libéralisation des règles de production pourraient offrir des alternatives à la réduction de l’offre par arrachage.

Il ne faut pas négliger aussi les nouveaux formats, des demi bouteilles ou magnums bien connus, aux canettes ou kages qui permettent d’envisager la commercialisation de vrac à juste prix, en France et à l’export et d’ouvrir de nouvelles habitudes (vin à la tireuse dans des bars par exemple).

Et que dire des produits issus du vin, les plus évidents :
-alcools (de consommation ou ménagers) ;
-jus et pétillants de raisins ;
-vinaigres ;
prouvent la capacité d’utiliser toutes les ressources du raisin, la pulpe, les pépins aussi bien pour des cosmétiques que pour l’agro-alimentaire.Un ketchup provençal vient par exemple de remplacer le sucre par un concentré de raisin naturel.

Une palette de possibilité s’offre aux producteurs pour trouver des options de création de marge et d’écoulement productive autre que le vin.

Une agriculture viticole.

Les vigneron.nes sont aussi des agriculteurs qui disposent de ressources propres à mettre en valeur : l’intégration de l’éolien, du solaire et de la géothermie pour produire son énergie (et la revendre) ou même de la méthanisation et du biogaz, le compost issu de marcs et pulpe de raisin comme engrais naturels, la séquestration et la mise en marché du carbone, … tout cet éventail les intègre dans une économie circulaire.

Si on ajoute le réemploi en pleine structuration, la filière dispose de beaucoup de ressources à exploiter pour mieux se rémunérer et trouver du sens à son travail ; les aides et subventions collectives peuvent trouver là un axe nouveau d’investissement.

      

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