UNE FILIÈRE (TOUJOURS) OPTIMISTE.

Bons résultats et prévisions maintenues.

Depuis de nombreuses années, la Banque italienne Mediobanca sonde les 255 principales entreprises viticoles* pour connaître leur analyse du contexte et leurs objectifs pour l’exercice qui vient.

Les résultats 2025 tout juste publiés, confirment leur moral basé sur des données factuelles continues, des tendances lourdes donc :
-ouverture de nouveaux marchés export,
-élargissement des gammes en priorisant les vins effervescents et blancs,
-la poursuite d’une diversification autour des vins no low (sans ou avec peu d’alcool) mais aussi du marketing plus axé sur le concept vegan (+31,7%) que sur le seul label bio (-2,6%)*. Ce dernier reste destiné en priorité à l’international (à près de 90% ; le marché italien demeure donc moins porteur).

Il est à noter que la vente directe et le tourisme portent la croissance intérieure et représentent à la fois un axe fort d’investissement et un relais puissant de développement.

Les objectifs s’orientent vers une hausse globale en valeur de 1,7 % après une année 2024 conclue à +0,3% et pour l’export de 2 %.

Comme depuis 2017, ce sont les bulles qui dynamisent les performances des producteurs (+4,4 % espérés en valeur et +6,1 % pour l’export).

Cet optimisme explique la volonté réaffirmée au plan national et collectif, de maintenir le potentiel de production et de poursuivre la politique de plantation.

Des risques non éludés.

Pour autant, les vigneron.nes ne sont pas angéliques et mesurent les difficultés conjoncturelles qui pourraient menacer leurs résultats :
-en premier, bien sûr, les taxes douanières américaines planent comme un frein à l’export ; cependant, elles poussent à se tourner vers de nouveaux pays. Ainsi, les Italiens prospectent depuis près de 5 ans l’Inde, invitent les acheteurs potentiels à visiter leurs vignobles,

-le durcissement du code de la route (qui prévoit des sanctions dès le premier milligramme d’alcool détecté) impacterait la consommation,

-les changements d’habitudes des nouvelles générations, enjeu majeur, ne garantissent plus un maintien des volumes.

Une structuration particulière.

L’étude rappelle la spécificité italienne qui voit les coopérative dominer : Cantine Riunite-GIV et ses 676,6 millions d’€ de chiffre d’affaires en est le leader devant Caviro. De très gros vignobles familiaux (comme Marchesi Antinori ou Ruffino) participent aussi à la première place mondiale de l’Italie à l’export.

*
-source areastudimediobanca.com/en.
-les évolutions sont exprimées par rapport aux part de marché des différents types de vins.

     

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